Depuis pas mal d’années, un petit pays perdu entre l’Ecosse et le Groenland a toujours nourrit mon esprit d'aventurier. Beaucoup de monde le connaît, surtout pour ses paysages emblématiques. Pour moi, il est impossible de résumer ce pays à quelques photos vues sur des réseaux sociaux. Je voulais partir sur cette île pour vraiment comprendre et voir de mes propres yeux un endroit où la nature est reine. Là où l’homme n’a jamais le dernier mot.
Jörđin er fyrsta mođir okkar allt - "La Terre est notre première mère à tous"
Bienvenue sur ce rocher perdu dans l'Atlantique-Nord, qui sait se montrer effrayant, mystérieux, avec une pointe de magie.
L’ISLANDE
102 775 KM²
358 780 HABITANTS
3 HABITANTS/KM²
Jour 1 :
Après 3 petites heures de vol, nous arrivons à Keflavik, au sud-ouest de l’île depuis l’Aéroport Charles de Gaulle. Nous prenons une navette pour nous rendre à la location de voiture Blue Car Rental. Quelques minutes plus tard, nous voilà partis au volant de notre bolide. Un 4x4 Dacia Duster gris.
La prise en main du véhicule est assez simple. Nous prenons la route en direction de l'Est pour acheter quelques vivres. Nous sommes déjà émerveillés par le paysage. Des pierres de lave à perte de vue, et au loin, des volcans. Après quelques kilomètres, nous arrivons à Reykjavik (128 300 habitants). Nous sommes très surpris par la taille de cette ville, très petite pour une capitale. Il y a autant d’habitants dans cette ville qu’à Villeurbanne, dans l’agglomération lyonnaise. Nous sommes simplement de passage et nous y reviendrons à la fin de l’aventure.
Nous faisons une pause vers 19h dans un Fast-Food à Mosfellsbaer. Premiers contact avec la langue locale, l’Islandais. Nous avions la commande : "tvö hundruđ og fjórir hundruđ fjórtán" donc heureusement qu’une gentille dame nous a indiqué que c’était notre tour sinon nous aurions pu attendre très longtemps.
Repas engloutit, nous continuons la route direction Laugarvatn, puis Geysir. Nous dormons sur un terrain de camping sommaire. Le « terrain » était plutôt un vaste pré. Il ne ressemblait pas du tout aux campings à la française, avec les petites bornes électrique, les numéros d’emplacements et les petits buissons pour avoir de l’intimité. Non non, juste un champ, et c’est très souvent comme ça en Islande. Nous payons le lendemain matin dans une cabane un peu plus loin, qui était fermée à notre arrivée. C’est un petit peu la norme. 80% des campings que nous avons fait n’ont pas de réception. Placement libre, une personne passe en fin de journée pour prendre l’argent. Bienvenue dans un pays où la confiance règne et ce n’est pas désagréable du tout.
Jour 2 :
Après un réveil plutôt difficile, nous rangeons notre campement puis en piste pour Geysir, le plus haut geyser au monde en activité. Nous souhaitons aussi admirer le célèbre Strokkur. Un geyser plus petit que le précédent mais bien plus actif. Il se réveille en moyenne toute les 10 minutes alors que Geysir c’est 8 fois par jour en moyenne. Il faut donc avoir pas mal de temps devant soi. Ou d’avoir beaucoup de chance. Il y a aussi des sources chaudes (entre 80ºC et 100ºC) un peu partout et l’endroit est très agréable à visiter. Nous admirons les éruptions de Strokkur puis nous continuons notre chemin.


Nouvelle destination, Gullfoss (chute d’or en Islandais) C'est une cascade vraiment magnifique. L’eau de la rivière Ölfusá fait une chute de 32 mètres de haut sur 70 mètres de large. Elle tire son nom de l’arc en ciel formé par les projections d’eau de la cascade.


Cap maintenant vers Seljalandsfoss. Une fois sur place nous profitons du parking pour nous faire à manger. Une fois le repas avalé, nous allons voir de plus près cette jolie cascade où bon nombre d’oiseaux nichent à flanc de falaises. L’endroit est vraiment incroyable avec cette chute de 65 mètres de haut.

Direction maintenant Skogafoss avec une autre cascade encore plus impressionnante. Elle fait 62 mètres de haut et 25 mètres de large. Un moment magnifique.


Petite pause sur la route. Nous marchons un peu dans la vallée en direction d’une piscine naturelle. Et oui grâce à la géothermie il est possible de se baigner en Islande. Dans une eau aux alentours de 35°C tout de même. Nous étions à l’ombre de l'imprononçable Eyjafjallajökull (1666m). Un moment délicieux après une journée très chargée.



Direction maintenant le “gros” village de Vik I Myrdal et ses 291 habitants.



Nous profitons du soleil de minuit pour aller à Reynisdrangar à 22h. L’un des points les plus au sud de l’Islande. Le sable est noir, les vagues sont énormes et nous profitons d’un couché de soleil sans fin. Nous observons des Macareux avec les jumelles et énormément d’autres oiseaux. L’endroit est indescriptible de par sa beauté. Une petite histoire raconte que les 3 colonnes au pied des falaises sont les restes d'un troll transformé en pierre par un rayon de soleil, après avoir tenté de voler un bateau. Nous ne pouvions pas aller à Dyrholaey (la falaise percée) car c’est le moment de la nidification des macareux et d’autres oiseaux. Il ne faut donc pas les déranger. Nous croisons un renard arctique en rentrant au camping. Décidément une journée inoubliable.


Jour 3 :
Départ en direction du “désert”. On laisse les petits reliefs pour des kilomètres de routes sur des coulées de lave. Pendant 160 km, la route passe tantôt sur une jungle de pierres volcaniques, tantôt sur du sable noir. Au loin, l’immense glacier du Vatnajökull (le second plus volumineux d’Europe). Il y a d’énormes nuages noirs, des volcans au loin et il pleut. L’ambiance en est presque effrayante. Nous progressons sur la Skeidarársandur. Une gigantesque plage de sable noir et de graviers grande comme 3 fois Paris (1 300 km²). La route est interminable. Une ligne droite sur des dizaines de kilomètres. Nous avions l’impression d’être sur un immense tapis roulant. 94 kilomètres et 5 averses plus tard nous touchons au but ! Le Vatnajökulsþjóđgarđur (Parc du Vatnajökull). Nous allons voir la cascade Svartifoss après 4km de marche. Mais tout d’abord, un excellent fish & chips avec du poisson frais local.





Quelques kilomètres plus loin nous arrivons au bout du glacier que nous suivons depuis une trentaine de kilomètres. Le Jökulsárlón n’est plus très loin ! C’est une lagune glaciaire provenant du glacier Breiđamerkurjökull. Celui-ci perd d’énormes morceaux de glace dans cette lagune, jusqu'à 30 mètres de haut pour les plus gros. Les icebergs dérivent alors lentement jusqu’à l’océan Atlantique par un petit chenal. Le son des glaces qui s'entrechoquent est extrêmement grave. Un peu comme le grondement du tonnerre. L’ambiance sur place est hypnotisante. C'est même presque irréel. Il y a aussi plusieurs phoques dans les alentours. Les eaux ont la réputation d’être très riches en poissons.



Nous terminons cette belle journée à Höfn (1641 hab.). Nous arrivons en même temps qu’une perturbation venant du pôle nord. Il fait 1°C avec des rafales d'un vent glacial à 60 km/h. La nuit s’annonce très fraîche.
Jour 4 :
Nous partons direction les fjords de l’Est de l’île. Nous voyons bien que nous ne sommes plus vraiment dans la partie touristique. Pourtant, les paysages que nous découvrons sont différents des jours précédents mais toujours aussi beaux. Adieu les coulées de lave et bonjour aux Fjords et à la neige. Nous avons même l’impression d’avoir changé de pays tellement le contraste est saisissant.








Nous tentons de rejoindre le fjord de Mjóifjörđur, mais après 15 km de routes non goudronnées, où se mélangent grosses pierres, montées à 15% et congères de neige, nous choisissons de rebrousser chemin. Nous n’étions pas très rassurés d’imaginer tomber en panne là où il n’y a rien ni personne.




Nous reprenons la route et nous appercevont des rennes un peu plus loin. Quelques kilomètres plus tard, c’est les petites maisons colorées de Seyđifjörđur (668 hab.) que nous distinguons au loin dans la neige et la brume. Nous passerons la nuit dans un ancien hôpital, reconverti en auberge de jeunesse. Une bonne douche chaude plus tard, nous allons manger dans un petit restaurant local. Bières, burgers et apple pies. Succulent. Nous ne tardons pas trop à retrouver notre lit moelleux et le chauffage. Dehors, il tombe de la neige fondue et il fait seulement 1°C.

Jour 5 :
Après une nuit revigorante, nous reprenons la route, en direction de Reykjahlíđ. Nous partons pour 213 km sans traverser le moindre village. Simplement 5 ou 6 petites fermes. Le paysage est époustouflant. Des volcans partout, de la lave, de la neige et d’énormes nuages noir. Une vision en noir et blanc du monde. Comme l’impression d’avoir quitté la Terre.







Nous arrivons dans le parc du Jökulsárgljúfur þjóđgarđur pour y découvrir les cascades de Dettifoss et de Selfoss. Dettifoss c’est une chute d’eau de 44 mètres de haut mais de 100 mètres de largeur. Le son qu'il se dégage de cette cascade est d’une puissance incroyable. C’est la chute d’eau la plus puissante d'Europe. Il y a du vent, on se fait arroser par des trombes d’eau provenant de la cascade, la neige vient se mêler à la situation. Nous sommes vraiment à la merci des éléments. Après quelques minutes de marche, sur une terre désolée, nous découvrons l'autre cascade :Selfoss. Elle est plus petite mais vaut aussi le coup d’œil.


Nous allons ensuite jusqu’au sommet du volcan Krafla. Un volcan toujours en activité. La dernière éruption date de septembre 1984. Le cratère, Viti (l'enfer en islandais) abrite un petit lac à l’eau d’un bleu magnifique. Il y a aussi une centrale géo-thermale qui produit de l’électricité. C’est ce volcan qui a façonné le paysage que nous avons vu aujourd'hui et que nous allons voir le lendemain.

Place maintenant à Hverir. On voit que la chambre magmatique n’est pas très loin sous nos pieds. L'environnement dégage une certaine odeur, celle d’oeufs "pourris", caractéristique du sulfure d’hydrogène. Il y a des sources chaudes, des fumerolles un peu partout et des bains d'acide bouillonnant. De l'eau rouge sors du sol, le terrain est couvert de cristaux de soufre jaune et de la boue bleue bouillante est projetée hors du sol. Nous avons l’impression d’avoir quitter la Lune pour Mars.





Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à Reykjahlíđ (187hab.) où nous passons la nuit. Nous profitons du soleil de minuit pour faire le tour du lac de Myvatn et de faire quelques photos vers minuit.





Jour 6 :
Réveil un peu plus tôt que d’habitude et départ pour le sommet d’Hverfjall. Après un petit effort d’une dizaine de minutes de marche, nous arrivons au sommet à 250 mètres de haut. Face à nous, l’un des plus gros cratères de ce type sur terre. Il fait 200 mètres de profondeur et 1200 mètres de diamètre. C’est le résultat d’une énorme explosion quand la lave a rencontrée des eaux souterraines. Au vu de la taille du cratère et les coulées de laves aux alentours, beaucoup de dégâts ont dû être constatés. La vue depuis le sommet est très sympa. On y voit très bien les différentes coulées des volcans voisins qui ont façonnés le paysage aux alentours.


Nous poursuivons avec le lac de lave de Dimmubrogir. La lave provient du volcan Krafla vu la veille. C’est un site très vaste et vraiment très joli.





Nous allons ensuite aux Jarđböđin viđ Mývatn pour prendre un peu soin de nous. Il fait 3 degrés dehors et nous grelottons dans nos maillots de bain derrière nos fines serviettes. Mais pas pour bien longtemps. Nous plongeons dans un bain naturel atteignant par endroit jusqu'à 41°C. A cause du mélange avec la silice, l’eau est d'un bleu azur irréel. Quel pied !


Nous nous dirigeons ensuite vers Húsavík, un joli port de pêche de 2 237 habitants. Nous arrivons en fin de journée alors nous installons rapidement la tente et nous allons boire une bonne bière dans un bar sur le vieux port. S'en suit d'une petite balade sympathique à côté des bateaux centenaires.
Jour 7 :
Nous nous levons un peu plus tard, rendez vous à midi sur le port. Nous nous équipons d'une sur-tenue contre le froid et à l'abordage du navire l'Òpal. C'est un vieux bateau à voile équipé d'un moteur électrique pour avancer dans le silence et le respect de la nature. Le bateau part enfin. Il y a du vent, de la neige et la mer est agitée. Le capitaine met le cap sur l'île de Flatey, aux portes de la mer du Groenland.

On scrute l'horizon à la recherche de baleines. Chaque sommet de vagues, chaque mètres carrés de mer. Quand tout à coup au loin…

Le capitaine agite énergétiquement la barre de l’embarcation. Nous changeons de cap et nous nous rapprochons. Une partie de cache-cache débute entre la baleine et le bateau. Le grésil se joint à la partie pour ajouter un peu de magie à cette situation lorsque soudain devant nous…

Une baleine à bosse (Megaptera Novaeangliae) nous salue à sa manière.
Encore tout émerveillés par cette rencontre nous rentrons au port sous un soleil tout relatif.

Nous reprenons la route direction Gođafoss. Une fois sur place nous découvrons une jolie petite rivière avec une eau cristalline. (Skjálfandafljót)

Nous étions loin de nous douter du spectacle qui allait se jouer quelques instants plus tard...


Puis nous reprenons la route en direction d'Akureyri (18 860 hab.)

Nous visitons rapidement cette ville sympathique sans réel intérêt touristique, nous mangeons un bon burger dans un super petit restaurant. Nous terminons cette belle journée à l’hôtel car il faisait bien trop froid pour dormir dans la tente.
Jour 8 :
Grasse matinée, réveil 9h. Nous partons le long du fjord pour aller à Gambi Bærinn Laufási. Une association à rénové un ancien petit village, pour permettre aux visiteurs de s'immiscer dans la vie de paysans Islandais, telle qu'elle pouvait être au début du siècle dernier. C'était une visite passionnante, et nous avons un profond respect pour les habitants du passé. Les conditions de vie devaient être extrêmement rudes.




Nous allons ensuite jusqu'à Skagaströnd pour passer la nuit dans un petit camping à l'abri du vent. Mais avant, une petite halte pour découvrir la vieille église de Viđimyrarkirkja construite en 1834.


Jour 9 :
Réveil difficile. À cause de l’absence totale de nuit, un oiseau a eut la bonne idée de chanter toute la nuit dans le buisson juste derrière la tente. Programme de la journée : la péninsule de Vatnsnes et ses 80 kilomètres de route en graviers (gravel road). Nous découvrons la falaise de Hvítserkur.


Nous continuons le tour de la péninsule et nous nous émerveillons devant la faune très variée : phoques, sternes arctiques et eider à duvet.

Nous nous dirigeons maintenant vers les fjords du Nord-ouest et nous nous reculons encore plus de la civilisation. Après 50 km de routes à flanc de falaises, sans croiser rien ni personne, nous arrivons sous la neige à Hólmavík (375 hab.). Il fait froid et un vent mordant nous glace le sang. Le village ressemble à une ville Groenlandaise. Maisons en tôle colorées, épaves de bus rouillées et chiens errants, nous avons encore l'impression d'avoir encore changé de pays. Il règne ici une ambiance surnaturelle. Il y a du soleil, de la neige et de la pluie sur le même panorama. Fatigués par la route, nous choisissons de dormir dans un petit hôtel.


Jour 10 :
Nous reprenons la route en allant toujours plus vers le Nord. Nous parcourons la Vegur Djúpavik. 40 kilomètres de routes de terre plus loin, nous nous posons toujours plus de questions au passage du petit village de Drangsnes (67 hab.). La sensation d'isolement nous gagne encore un peu plus. Comment est-il possible de vivre dans des endroits si inhospitaliers ? J'ai enfin ici, devant moi ce que je suis venu chercher. Une nature immaculée. Une nature brute et originale. Là ou l'homme n'a pas d'autres choix que de s'adapter. Face à ce constat nous préférons respecter les lieux et rebrousser chemin à moins de 100 kilomètres du célèbre cercle polaire arctique.


Nous filons maintenant vers Stykkishólmur (1 100hab.). Les 60 derniers kilomètres ont été particulièrement éprouvants. Gravel road oblige.



Nous installons méthodiquement la tente pour nous abriter du vent puis nous nous baladons en "ville". Nous en profitons pour laver la voiture, manger un hotdog et acheter… un petit apéritif dans un Vinbuđin. (magasin contrôlé par l'état spécialisé dans la vente d'alcool. Généralement ouvert de 11h à 18h pour éviter la sur-consommation)


Jour 11 :
Nous reprenons la route direction la péninsule de Snæfellsnes. Magnifiques paysages en perspective...




Nous choisissons de manger un bout proche d'un petit phare vers les falaises de Svörtuloft.

Un peu plus loin sur la route nous nous émerveillons devant le Snæfellsjökull (1446m). C'est un volcan endormi et heureusement vu sa taille. Il ressemble un peu au Mont Fuji de loin. Il a en tout cas, dans les croyances ésotérique, la même fonction. C'est l'un des 7 points d'énergie sur terre.


Une coulée de lave qui descend du sommet du volcan Snæfellsjökull.
Nous poursuivons notre route en direction d'Arnastapi et nous voyons une grande falaise à l'apparence d'un château fort. Beaucoup d'oiseaux y nichent.

Nous prenons pas mal de retard sur la journée car c'est un condensé de tout ce que nous avons vu ailleurs en Islande. On ne va pas mentir, c’est vraiment magnifique.
Nous passons la nuit vers Mosfellsbær tout près de Reykjavík.
Jour 12 :
C’était la dernière nuit dans la tente et nous partons en direction de Grindavík. Nous voyons le Bláa Lóniđ ou plus connu sous le nom de blue lagoon. Nous préférons ne pas nous attarder vu l’immense file d'attente de bus et préférons garder en tête le calme des Myvatn Natural Bath. Nous profitons des paysages aux alentours en allant vers þorlákshöfn. Nous retournons dans un petit parc naturel ressemblant à Hverir. C'est le parc Reykjanes - Folkvangur.



Nous arrivons maintenant dans le parc þingvellir þjóđgarđur un peu plus au nord. Ces lieux sont très important pour le peuple Islandais car c'est ici qu'à eu lieu et à été créé l'un des plus vieux parlement au monde, en 930. Il se situait en pleine nature, exactement là où la photo ci-dessous a été prise. De plus, un magnifique lac se trouve tout proche de ce parc. Une eau d'une transparence incroyable. Un réel contraste avec les jours précédents, loin des coulées de lave et des averses de neige.


Le lieu est aussi un site incroyable pour l'observation des plaques tectoniques. En effet, c'est à cet endroit précis que se rencontrent les plaque nord-américaine et eurasienne.
La zone s'étend de 3mm par an.

|| Plaque Européenne - Plaque Nord-Américaine ||

Nous repartons direction Laugarvatn pour dormir dans un petit cottage avec vue sur l'Eyjafjallajökull au milieu des moutons.

Jour 13 :
Dernier jour avec la voiture. Nous en profitons pour retourner voir le parc de Geysir une dernière fois.

Ensuite cap sur Reykjavìk (128 300 hab.). C'est incroyable comment maintenant, la ville nous semble immense après tout ce que nous avons vu auparavant.
Il est l’heure de rendre la voiture après 3 200 kilomètres de bons et loyaux services. Une fois le rapide check-up effectué, nous repartons en bus direction notre hôtel. Nous déambulons dans la ville sous un soleil radieux. Quoi de mieux qu'une petite bière locale en terrasse ?


Jour 14 :
Nous visitons un peu plus en profondeur cette jolie petite ville qu'est Reykjavìk sous un incroyable soleil. Coloré, créatif et convivialité sont pour moi des adjectifs qui décrivent bien cette petite capitale.
Harpa, puis le musée national d'Islande, nous terminons les visites par la superbe Hallgrímskirkja qui rayonne sur toute la ville. Nous mangeons un plat typique dans un restaurant local. Un Plokkfiskur. Un généreux morceau de cabillaud avec des oignons et de la béchamel épicée au curry le tout façon Stoemp où tout est écrasé avec des pommes de terre. Le tout accompagné d'une purée de patate douces, des brocolis et du pain d'épices. Spécial il faut avouer, mais un vrai régal !
Nous avons aussi eu la chance de voir un concert de musiciens et de chanteurs lyriques dans la cathédrale reprenant J.S Bach. Un moment incroyable !

Harpa (l'opéra)





Jour 15:
Direction Paris et ses 2 190 327 habitants. Terminé l'ambiance village. Puis retour à la maison, la tête remplie d'incroyables souvenirs.

Remerciement tout particulier à Lola, notre petite Dacia. ❤️👌 Une voiture exceptionnelle !

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A tout de suite !